Mardi 24 novembre
Texte: Edmond
Photos: Martine
Pas de commentaires. Ca se passe de commentaires. C’est le Parc National Torres del Paine (qui ne veut pas dire Tours du Peigne, comme affirmé par erreur hier, mais Tours du Bleu, car « Paine » en langue indienne voulait dire « bleu »). Plus de 150 000 hectares de montagnes et de glaciers. On se contentera de quelques légendes, les images parlant d’elles-mêmes, quoiqu’elles ne soient qu’un faible reflet de la réalité. Et en plus il fait beau !
Réplique du Milodon, une espèce d’ours géant (4 m de haut) qui s’est éteint il y a dix mille ans, et qui vivait dans ces parages.
Chez les ñandus, autruche locale, c’est le mâle qui couve les œufs et nourrit les enfants …
Le massif des Torres vu de la Laguna Amarga.
Hirondelle australe. Elle est absolument indifférente à l’homme, sans méfiance.
Autre aspect du massif, les « cornes » du Paine. Le sommet de gauche (à pointe sombre) culmine à 3 050 m.
Le rio Pehue forme, en sortant du lac, une chute de 14 m, le Salto Grande.
Les Cornes du Paine, et la Vallée du Français (il semble qu’un français ait été à cet endroit propriétaire d’une hacienda ; ce n’est pas Florent Pagny).
Un animal menacé, et rare : le huelme, un cervidé à oreilles de lièvre qui n’existe qu’au Chili ; il figure sur les armes du pays. Très craintif, on en voit rarement.
Le vent dominant d’ouest est très violent en général, et la végétation s’en ressent.
Un énorme iceberg, détaché du front du glacier Grey, flotte sur le lac du même nom avec en toile de fond le massif du Paine.