Mardi 17 novembre
Texte: Edmond
Photos: Martine
Une journée autour de Pisco Elqui, après une nuit troublée par le chant des coqs. On retrouve leur chant, oublié dans la plupart des villages de France dans la mesure où les basse-cours domestiques ont peu à peu disparu de nos paysages, et on ne se souvenait pas que c’était si bruyant, dès l’aube, quand ils n’en finissent pas de s’interpeller. Puis flânerie dans les environs, avec le spectacle permanent des chevaux, des fleurs, des grands arbres fleuris comme les jacarandas, des petites églises de bois plus ou moins branlantes.
Alcohuaz. Au fond de la vallée du rio Claro le propriétaire d’un vaste terrain ombragé a développé un complexe mystique à base de bains rituels dans cette piscine ronde…
La piste de terre qui après Pisco Elqui succède à la route goudronnée s’arrête ici. Au-delà seuls les gens du coin peuvent aller, à cheval, et en respectant des règles très strictes. La faune de ces montagnes (le puma en particulier) est très menacée. L’Argentine est à deux journées de cheval, nous a certifié le dernier huaso rencontré. A vol d’oiseau, une cinquantaine de kms.
Serait-ce un pétroglyphe, une de ces gravures mystérieuses comme il se doit dans cette vallée des mystères, œuvre de populations surgies du fond des âges sauvages ?....
Place principale de Montegrande où grandit Gabriela Mistral.